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Last Night
Moby
(Mute/EMI)
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Trois ans après le décevant Hotel, Moby renoue avec ses années de clubbing sur Last Night, un album-concept en forme de lettre d'amour au nightlife new-yorkais. Délaissant le micro (qui s'en plaindra?), le petit homme signe une collection inconfortablement assise en deux chaises: celles du groove et de la texture. Pour une galette célébrant la vie de club, Last Night s'enlise trop souvent dans des climats éthérés et cotonneux. Alors qu'on aurait souhaité des mélodies plus recherchées et un soupçon de mordant supplémentaire à certains grooves, parfois trop lisses, quelques brûlots comme The Stars, Disco Lies et Everyday It's 1989 atteignent la cible. Les fans de la première heure apprécieront.
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02 mai 2008, 17:33
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Arrière-petit-neveu d’Herman Melville (Moby Dick), Moby sort son dernier album, planant et d’inspiration très artistique. Avec des voix et des sons, bien calculés et mis en scène, il transpire d’une grande modernité. Des ondes acoustiques agréables, qui savent le démarquer et lui accorder un portrait identitaire intéressant. On le reconnaît, avec une certaine dimension commerciale, mais aussi de fine pointe, alliant diverses ethnies et des allures de révolution musicale. Des émotions réfléchies et sensibles, qui savent rejoindre un grand public, enclin à la diversité culturelle et à une ambiance pacifique. Franchement emballé par cette récente cuvée, qui m’occasionne certains frissons agréables et des sentiments de légèreté, de plus en plus nécessaires dans ce monde parfois lourd et dont la pression active peut finir par nous faire disjoncter.
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