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Le chiac, dialecte poétique
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Qui dit Acadie, pense Sagouine. Sauf qu'il n'y a pas que la créature d'Antonine Maillet qui sévit en chiac, ce dialecte surprenant et poétique. Nombre d'artistes, jeunes et vieux, se produisent dans ce langage vernaculaire qui mélange équitablement français et anglais. «Si que» tu habites Moncton, tu vas «revenir back» de quelque part.
Que des jeunes s'expriment dans cette langue est tout de même surprenant. Certains artistes un brin snobs le renient comme maints Québécois ont rénié ( et renient encore ) l'oeuvre théâtrale de Michel Tremblay. Ça fait trop «petit peuple». Mais l'art doit s'exprimer dans le jargon qui le sert le mieux. Le chiac est très représentatif de la culture acadienne et ceux qui l'utilisent prennent un risque bien calculé : celui d'être rejetés, pire ignorés, par la prétendue élite. Et ne jamais être reconnus par l'Académie française. Mais who cares ?
Radio Radio exprime dans sa langue les réalités de son pays l'Acadie, comme nos Cowboys fringants et Loco Locass expriment dans leur langue les réalités de notre pays le Québec. Si on a honte de sa langue et de sa culture, on demeure anonyme ou on s'exprime en français international...
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Aveuglement parental ?
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Dans Burquette, l'auteur ironise sur le rôle du père qui croit régler le problème de superficialité de son ado de 14 ans en la cachant sous une burqa. Dans cette BD québécoise, le père monoparental est un brin facho. Ce faux intello raté veut devenir célèbre par le biais de sa fille qu'il a baptisée Alberte en hommage à Albert Camus. Son rêve est qu'elle réussisse et qu'il sous cité dans sa biographie. La mère, elle, a quitté ce dictateur pour devenir danseuse nue ; ce qui a permis au père d'avoir la garde exclusive de l'enfant.
Caché sous sa burqa, Alberte vivra un kyrielle de situations, toutes plus cocasses les unes que les autres et prouvera à son paternel que même « invisible », elle demeure la même personne. Une ado est une ado ! Et comme le dit le proverbe : L'habit ne fait pas le moine.
Le dessin est plutôt minimaliste et en noir et blanc. Même si l'auteur prétend ne pas vouloir faire la morale ni véhiculer un message, il y a quand même une morale à la fin de cette BD : papa n'a pas toujours raison !
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Doublement talentueuse
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Qui aurait cru que la petite choriste-claviériste de du grand Daniel Bélanger deviendrait cette artiste aux multiples talents ? Même si son nom, Moffatt, évoque pour certains une marque d'électroménagers, cette auteure-compositeure-interprète met toute son énergie à se bâtir une carrière à sa ressemblance. Une fille vraie et authentique qui ne craint pas de déplaire en criant haut et fort son opinion. On l'a vue à un Gala de l'Adisq lancer ses baguettes de «drummeuse» pour montrer son exaspération envers les staracadémiciens qui remportaient trop de Félix à son goût, privant ainsi les vrais créatifs d'une reconnaissance bien méritée. L'an dernier, elle a récidivé en remettant le prix à F. De Grandpré pour son album Jazz. «C'est un très bon... comédien», a-t-elle ironisé. Elle avoue user parfois d'un humour cinglant. Ça lui va très bien. Elle peut se le permettre.
Avec un style musical qui ne se compare à aucun autre, au Québec du moins, cette fille avance à petits pas sur la route du succès. Dans quelques années, elle sera comparée aux grands, n'en déplaise à Charlebois qui qualifie la nouvelle génération d'auteurs-compositeurs de «brouillons». Ariane Moffatt n'a pas besoin d'artifices pour s'imposer : son immense talent le fait pour elle. Les nombrils et les steppettes, elle laisse ça aux autres, à celles qui en ont besoin pour se faire remarquer...
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Karkwa sous influence
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Pour chanter la laideur de la vie avec autant de légèreté et de profondeur à la fois, comme le fait Karkwa, il faut fichtrement être sous influence. Sous l'influence des grands, j'insinue.
Tout au long de «Le volume du vent», on sent un relent de Lennon, une touche d'Harmonium, un souffle de Dylan, pour ne pas tous les nommer. Les membres de Karkwa sont des mélomanes compulsifs, ça se sent. Leurs principales influences prennent sources dans les années 70. Les meilleurs années, à mon avis, pour les auteurs-compositeurs. À l'époque, un artiste lançait un long jeu par année, sans se forcer. Eux étaient sous l'influence de Brel, Aznavour, Moustaki et compagnie.
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Le prodige
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Dès qu'il est question de sa fratrie, Louis-José Houde fait mine de se considérer comme le raté de la famille. Né entre deux soeurs performant dans des métiers «responsables», le mâle de la famille fait figure de femmelette dans le trio Houde. C'est lui la garniture du sandwich, l'ingrédient surprenant et appétissant. Quand on y a goûté, on en veut encore et encore.
Malgré son complexe fraternel, c'est lui l'enfant prodige. L'homme parfait. Dans sa vie professionnelle s'entend. Dans sa vie personnelle, il doit être difficile à supporter. Je l'imagine maniaque, méticuleux. Chaque chose à sa place et pas question de badiner avec la vaisselle. Quand faut la faire, faut la faire ! Il avoue lui-même être un gars plate dans la vraie vie. On s'en fout, du moment que dans la «fausse» vie, il soit un gars rigolo. C'est pour ça qu'on paye. Et croyez-moi, on en a pour notre argent.
Ce touche-à-tout est plutôt polyvalent ; je l'ai vu à Musique Plus ressusciter les vidéos poches, je l'ai vu à Radio-Canada déterrer les vieux documents et pubs qui sont la honte de certains, je l'ai aperçu dans Bon cop bad cop aux côtés de Patrik Huard, je l'ai vu animer des galas, je l'ai vu moult fois au Gala Juste pour rire. Dès avril, Ici Louis-José Houde réapparaîtra. Si j'en fais une overdose, c'est parce que j'en ai abusé, mais jusqu'à maintenant, j'adore encore le voir s'hyperactiver.
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C'est un beau roman
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C'est une belle histoire que celle de Michel Fugain. Mort plusieurs fois comme il se plaît à dire, il est encore bien vivant sur scène. À l'époque du Big Bazar, on pouvait le comparer à La Compagnie créole. Ses tubes comme «La fête» et «Fais comme l'oiseau» ont une certaine parenté avec «Au bal masqué» et «Ça fait rire les oiseaux».
Ce gars était destiné à une carrière de médecin, car son paternel avait choisi pour lui. Il était lui-même médecin et voulait que fiston perpétue la tradition. Heureusement que Michel s'est rebellé et a écouté l'appel de la chanson. Grâce à sa joie de vivre, il a sûrement sauvé autant de vies que son médecin de père. D'une autre façon, ça c'est certain.
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Poings de vues
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Encore un film de boxe ! Une autre vue où des gars frustrés se tapent dessus jusqu'à ce que l'un d'eux supplie : « Pardon mononc' ! » Un autre scénario où deux machos full testostéronne s'attendrissent le steak jusqu'à ce que le sang gicle. K.O.
O.K., je l'avoue : j'avais un préjugé défavorable envers ce genre de film. Mais après avoir lu les «avant-critiques» et la multitude d'entrevues avec les acteurs, réalisateur et auteure de cette histoire d'amitié, d'amour et surtout de «résilience» ( ce mot maudit par Foglia, mot qu'il excècre au plus haut point, n'existait pas dans son temps. Jadis, tu recevais une claque sur la gueule, tu tombais et tu te relevais pour en recevoir une autre. Ça s'appelait « avoir la couenne dure », pas de la résilience. Selon lui, ce terme tant inutile qu'affreux aurait été inventé par les psys dans le seul but d'inventer aussi une thérapie pour guérir ceux qui ne sont pas résilients ), j'ai révisé mes positions.
L'auteure, Michelle Allen, avoue candidement qu'elle ne connaissait rien à la boxe (avant Le 7e round). Après avoir fait ses devoirs, elle se vante d'en savoir plus que son amoureux sur ce sport de stratégie et d'endurance. Elle qui a scénarisé «Diva», une télésérie sur la mode et ses coulisses, constate une similutude entre ces deux mondes qu'on croit diamétralement opposés. Dans la mode comme dans la boxe, il faut être fait fort ; les sans colonne se font vite mettre K.O. par les bagarreurs, ceux qui s'accrochent à leurs rêves.
À l'affiche dès le 7 mars, «La ligne brisée» pourrait en étonner plus d'un. Espérons que les cinéphiles ne seront pas déçus. Qu'ils ne le compareront pas au chef-d'oeuvre «Raging Bull » ou au classique Rocky. Ni même au documentaire de Pierre Falardeau «Le steak».
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Excuse my French !
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Une artiste anglophone qui se donne la peine de s'exprimer en français quand elle est en visite chez les francophones a droit à notre respect et à notre admiration. C'est un phénomène rare, même à l'époque où l'on prône le biliguisme. Parler une seconde langue est un atout, non seulement pour un artiste mais aussi pour un fan. La meilleure façon de communiquer n'est-elle pas la langue ? Bravo Eleni Mandell et merci pour ton effort de «fraterniser» dans la langue de mon pays.
Comme le disait si maladroitement Justin Trudeau ( le digne fils de son père ! ) : «Quelqu'un qui ne parle qu'une langue est un paresseux.» Un paresseux intellectuel, s'entend. Apprendre une langue demande des efforts et surtout de l'intérêt. Les nouveaux arrivants vous le confirmeront : le français est une langue difficile et capricieuse. Trop de règles de grammaire, trop d'exceptions à la règle, trop de conjugaisons. Faut être déterminés pour apprendre cette belle langue. Mais ça s'apprend par du monde, radotait mon père.
Le bilinguisme est un sésame qui ouvre bien des portes et qui nous ouvre sur d'autres cultures, d'autres horizons. L'unilinguisme nous confine et nous limite.
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Splash dans la guimauve !
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«Rivière aux castors» est un film bouche-trou pour les jours de relâche scolaire. Si vos tout-petits adorent les animaux du terroir, ils seront ravis, sinon ce film leur servira de Ritalin. La voix monocorde et somnifère de Benoît Brière calmera les hyperactifs et endormira les parents qui se seront tapé la corvée de sortir le rejeton afin de le déscotcher de l'ordinateur ou de la Wii.
Monsieur Brière, ce grand comédien québécois, qui s'est fait voler sa job par des castors dans la publicité de Bell, aurait intérêt à mieux choisir ses contrats.
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Enfin la notoriété !
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Encensé avant même sa sortie, «Borderline», le film, va donner à l'auteure Marie-Sissi Labrèche la notoriété qu'elle mérite. Après trois romans, cette jeune femme ne jouissait que d'une «célébrité» mitigée. C'est souvent le drame d'une kyrielle de romanciers, femmes surtout, qui demeurent dans l'ombre jusqu'à ce que leur oeuvre soit portée au grand écran par des réalisateurs et des scénaristes visionnaires qui ne jettent pas leur dévolu uniquement sur les best sellers.
L'écriture de Marie-Sissi lui a permis de digérer son enfance qu'elle avait «coincée dans la gorge comme une chip avalée de travers» ; c'est ce qu'elle candidement confessé à TLMEP. Si l'écriture sert de thérapie, le cinéma sert de tremplin vers la gloire. Du moins, il vous sort de l'ombre, il dirige les projecteurs vers vous. «La Presse» et «Radio-Canada» ne l'ont-ils pas consacrée Personnalité de la semaine...
Il ne faut pas attendre qu'un livre se transforme en film pour découvrir un auteur de talent. Dès la publication de «Borderline», je l'ai lu d'un jet. Contrairement au film, ce ne sont pas les scènes de baise qui troublent, mais les scènes de scarification : davantage révélatrices du vide et de la solitude de Kiki que le sexe à répétition. Quand la jeune femme se mutile le visage en se traçant un sourire armée d'un éclat de miroir, Lautréamont m'est revenu en tête avec ses «Chants de Maldoror» : «J'ai voulu rire comme les autres ; (...) J'ai pris un canif dont la lame avait un tranchant acéré, et me suis fendu les chairs aux endroits où se réunissent les lèvres.» Voilà une façon extrême de combler le vide, de ressentir enfin quelque chose.
Toute la pub faite autour du film met l'accent sur les scènes de nu intégral et de baise suggestive. Mettre l'emphase sur ces détails risque d'attirer davantage de voyeur que de cinéphile, je le crains. «Borderline» n'est pas un film porno, qu'on se le dise.
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La fin de l'enfance
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La soeur de Judith ( s'appelle Claire, mais c'est un détail ) est un roman autobiographique qui a obligé Lise Tremblay de se replonger dans le Québec de la fin des années 60. Pour écrire cette très belle histoire, elle a dû se mettre dans la peau d'une fille de 11-12, penser comme elle le faisait à cet âge. Ce qui fait de La soeur de Judith une histoire simple mais racontée avec sensibilité.
En gros, la soeur de Judith est la plus belle fille de Chicoutimi-Nord et la petite amie d'un fils de médecin, futur médecin lui-même. Son rêve est de devenir danseuse à gogo pour Bruce et les Sultans ( groupe culte de l'époque ). Elle passe une audition, est sélectionnée, mais son rêve est brisé par un bête accident qui la défigure. Adieu Bruce et fiancé-futur-médecin !
Lise Tremblay nous raconte ce « fait divers » dans le seul but de nous jeter en pleine face que les rêves, si petits soient-ils, sont fragiles. Le malheur de la soeur de Judith n'est en somme qu'un prétexte pour nous imprégner de son époque, nous faire revivre le douloureux passage de l'enfance à l'adolescence. Nous raconter le voyage éprouvant dans le monde des souvenirs d'une préadolescente qui panique à l'idée d'entrer à la polyvalente, cette usine à fabriquer des délinquants, des drogués et des filles enceintes, aux dires des parents ignorants et surprotecteurs. La fillette est terrorisée par une mère instruite, athée, qui critique les religieuses enseignantes, qui explose pour un rien, une mère différente des autres mères, une mère qui priorise les études et la réussite, « sinon elle me tuerait ».
Les femmes de ces années y sont décrites sans ménagement : femmes frustrées, séquestrées dans leur foyer, commères et critiqueuses. Le seul rêve de ces femmes est que leurs filles réussissent mieux qu'elles, qu'elles aient le choix entre une carrière et un mari. Dans la dédicace de son livre, Lise Tremblay remercie sa mère de lui avoir légué sa révolte. C'est un très bel héritage, je trouve.
Avec cette histoire, Lise Tremblay nous fait cadeau d'un autre roman qui méritera sûrement un prix, comme ce fut le cas pour ses ouvrages précédents. À lire absolument !
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Une valeur sûre
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Parmi la kyrielle d'artistes qui nous visiteront cette saison, Richard Séguin est sans contredit celui qui nous en donnera pour notre argent. Après plusieurs années de succès, cet auteur-compositeur-interprète approche aujourd'hui la musique avec une touche de subtilité jamais égalée.
Son spectacle Lettre ouverte sera présenté à la salle JAT le 1er février. Il se produira sur scène avec des musiciens de grand calibre et sa panoplie de guitares. Pour rendre son spectacle plus cohérent, Richard Séguin l'a monté avec les musiciens qui ont participé à la création de son 15e opus. Depuis mars dernier, il traîne Lettre ouverte sur les routes du Québec et il constate avec émotion que ses fans l'adorent autant, sinon plus qu'à ses débuts.
En prime, il nous offre d'emblée ses plus grands succès, notamment Journée d'Amérique, Ici comme ailleurs, Aux portes du matin, sans oublier Double vie qu'il a totalement réarrangé avec ses musiciens. Du grand Richard Séguin. Un must pour ses fans de toujours et une expérience enrichissante pour ses fans débutants.
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L'as du calembour
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C'est un peu grâce à la capsule «Les 2 minutes du peuple» sur Énergie que François Pérusse a pu séduire un large public. Son humour est entré dans nos chaumières par le truchement de la radio. Ses jeux de mots nous ont séduits et on y est vite devenus accros. Une drogue gratuite de surcroît. À consommer sans modération...
Pérusse s'inspire de son vécu et de l'actualité. Il avoue trouver l'inspiration sur LCN et parmi ses amis et sa famille. Lui-même, gaffeur légendaire, est son principal cobaye. Louis-Paul Fafard-Allard, c'est Pérusse à ses débuts à la radio. De plus, comme il est vite su'l' piton, il enregistre les sons et les bruits qui l'entourent. Ça peut toujours servir.
Sa force, ce n'est pas de bitcher les politiciens ou les artistes, mais bien de brandir ses calembours tordants. Les mots sont un terrain de jeu pour lui. Je possède tous les CD de l'Album du Peuple et je vous assure que la poussière n'a pas le temps de s'accumuler sur les pochettes. Il ne faut pas oublier «La Série du Peuple» qui nous a bien diverti via la télé, il y a quelques années.
Pérusse ne fait pas que des blagues, c'est aussi un musicien compétent. Il a participer au spectacle LOVE à Las Vegas qui ravivait les meilleures tounes des Beatles. Et ça, ce n'est pas une joke !
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Pellerin, en chanteurs
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Deux frères, un chanteur et un enchanteur. Deux voix qui s'accordent, deux voix qui s'unissent. Les frères Pellerin nous offrent un cadeau à mettre sous le sapin à longueur d'année. Comme le soulignait le cadet Nicolas : en Europe, la musique traditionnelle a acquis ses lettres de noblesse ; elle est enseignée dans les universités au même titre que la musique classique. Pourquoi la snobe-t-on chez nous ? Pourquoi pense-t-on que le folk ou le trad est de la musique de «vieux» même si ce sont des jeunes qui l'interprètent ?
Les frères Pellerin sont deux gars talentueux qui ne cherchent pas à voyager à bord du jet set. Ils font simplement les choses qui leur plaisent et qui nous plaisent. Résultat : de l'original. Le produit final est de grande qualité ; ils ont presque tout fait eux-mêmes. Dommage qu'ils n'aient pas le temps de partir en tournée pour assurer la longévité de leur excellent produit...
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Sauvons le fantastique
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Bryan Perro, notre bon géant, a à coeur de faire revivre et surtout survivre les créatures fantastiques du Québec. Fabuleuse idée ! Après Fred Pellerin qui, lui, s'évertue à imager verbalement les contes de son village en nous racontant les exploits de personnages qui ont existés, et qui existent encore, à Saint-Elie-de-Caxton, Perro pour sa part nous amène dans son univers fantastique.
Après l'immense succès d'«Amos D'Aragon», il aurait pu prendre un break, s'asseoir sur ses lauriers et profiter à fond de sa popularité. Impossible ! Ça mijote trop dans l'immense marmite qu'est son cerveau. En plus, il est investi d'une mission : sauver de l'oubli nos créatures fantastiques. Ce merveilleux livre est illusté de main de maître par un de ses amis, le talentueux Alexandre Girard.
Pour en savoir davantage, on pourra visiter le www.creaturesfantastiques.com, mais il faudra être patients, car la construction n'est pas terminée...
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